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Le 6 avril prochain, j’interviens lors des journées nationales d’études de l’UFNAFAAM qui portent sur le thème de l’attachement et de la séparation.
Dans mon intervention "Se séparer, s’attacher, se réattacher" je tâcherai de faire le parallèle (toutes proportions gardées) entre les parcours d’attachement d’enfants accueillis par des assistantes maternelles ou des assistants familiaux. Les contextes d’accueil sont bien sûr très différents et je ne pourrai pas réellement rendre compte du point de vue de l’enfant, les enfants en assistante maternelle étant trop jeunes. Par contre, à travers l’exemple de témoignage de parents recourant à des assistantes maternelles, de familles d’accueil et de jeunes accueillis en familles d’accueil, je m’attacherai à démontrer que l’on ne peut réduire ces professionnels ni à des "assistants" ni à des substituts "maternels" ou "familiaux".
Bien sûr, ces professionnels prodiguent un accueil dans un cadre familial, mais cet accueil ne saurait ni se situer en parfaite continuité avec les parents employeurs (dans le cas de l’assistante maternelle), ni en substitut neutre et sans attache (pour la famille d’accueil). Cet accueil implique toujours la mise en place d’une autre scène de vie pour l’enfant, d’un ailleurs. Il implique donc toujours, pour l’enfant, un attachement (à l’accueillant), une séparation (des parents) et un ré-attachement, c’est à dire un retour vers la famille nanti d’une nouvelle facette ou identité développée sur cette nouvelle scène.